Lors de la Coy 11, plusieurs jeunes, encadrés par l’Unicef, ont présenté leurs travaux autour du projet sur la cartographie numérique. Ils sont originaires du Guatemala, du Tchad, de la Malaisie et du Niger.
La première exposante nous a présenté son travail qui porte sur la mobilisation des jeunes, avec qui, elle a partagé son expérience. Ensuite comment cette mobilisation a favorisé une collaboration entre les jeunes autour de la problématique des problèmes sociaux en rapport avec les enjeux du climat.
Cette jeune militante, membre de l’association « les voix verts de Bornéo » a finalement sensibilisé plus de 20 jeunes gens de sa communauté et compte élargir davantage ce groupe constitué d’une population issue de différents peuples indigènes de la Malaisie. Ensemble ils ont travaillé en identifiant une approche en vue de trouver des réponses aux problèmes liés au climat qui les affectent. Aussi, le groupe s’est focalisé sur les actions positives qui existent dans chacun de leur environnement.
L’exposante était émue d’apprendre que de nombreux jeunes de par le monde sont intéressés à faire des actions et trouver des solutions aux problèmes auxquels ils font face . Elle espère donc partager ses expériences de Paris avec ses camarades.
Pour elle, le monde a davantage besoin d’actions car les actions parlent plus que les mots.
La seconde exposante originaire de Guatemala a réalisé un travail dans le but de pouvoir apporter des réponses aux effets du changement climatique qu’ils observent et analysent autour d’eux. Eux, ce sont les jeunes mobilisés ainsi que la population. Leurs rôles consistent à parler aux autorités et faire des plaidoyers. Ils montrent aussi à la population les méfaits de certains comportements qui peuvent nuire à l’équilibre social ou bien au développement de la fille, à l’exemple de la grossesse précoce. Le sujet du climat est très important. Raisons pour laquelle, ils ne se limitent pas à la sensibilisation mais collaborent avec les autorités locales de leurs pays pour apporter des solutions aux problèmes de vulnérabilité
Le plus enrichissant dans cette expérience, est le partage de la connaissance des volontaires où chacun a eu l’occasion de raconter son histoire. Car c’est à travers le partage qu’on alimente les actions et monte des projets
L’association milite aussi pour la scolarisation des filles et l’éducation des femmes. Grâce aux réseaux sociaux, elle assure une large diffusion de ses messages.
Immaculée est tchadienne, élève en classe de terminale au lycée notre dame du Tchad. Elle fait partie d’un club formé par l’Unicef en partenariat avec des radios communautaires. Ils sont quatre vingt 80) jeunes repartis à travers les villes. Ils ont pour rôle d’animer des émissions interactives afin de sensibiliser la population surtout les jeunes car cette proportion de la population est mieux sensibilisée par les jeunes eux-mêmes. Ils ont prit part au projet sur la cartographie numérique. Ces jeunes ont eux-mêmes filmé les problèmes liés au changement climatique que rencontre leur pays ou leur quartier et l’ont exposé sur une carte mondiale.
Ces jeunes du Tchad ont travaillé sur des problèmes liés au changement climatique, au VIH Sida et la scolarisation des filles. Mais ils se sont beaucoup plus focalisés sur le changement climatique aux conséquences nombreuses parmi lesquels la sècheresse au nord, les inondations au sud. Un travail présenté aux autorités et à un large public à travers des émissions radio pour que la population prenne conscience de la situation.