C’est dans la salle du cinéma le Normandie qu’a eu lieu, l’ouverture du festival de danse souar souar qui signifie danser et/ou s’amuser en langue kabalaye. Des artistes issus de plusieurs pays africains notamment le Benin et le Cameroun ont présenté une performance. Les béninois ont mis une forte ambiance festive à travers les vibrations des tams-tams accompagnés des mouvements de hanches précis et vigoureux. Peu après, le groupe tchadien nirida hiphop a apporté sa dose d’adrénaline au public en performant des danses acrobatique exploitant la scène dans toutes ses dimensions.
« Ces gars jouent avec leur corps ! J’avoue que c’est ma première fois d’assister à ces genres de spectacle ! » S’exclame Neldjie une spectatrice ui pour la première fois assiste à la présentation du groupe.
Fanny et son partenaire ont quant à eux, replonger la salle dans un univers attristé à travers une création qui relate la maladie, le décès et l’amertume. Le spectacle démarre par la voix suave d’une musicienne inconnue ouvrant la voix progressivement au danseur qui fait son entrée dans la scène. A travers une obscurité opaque, incrusté d’un sillon de lumière qui éclaire un sachet à perfusion suspendue, il démarre alors sa présentation.
Plume & photos : Salma Khalil