Elle n’est pas très ensoleillée. Il fait souvent froid et les femmes sont pour la plus part chaussées de bottes. Les hommes s’enroulent le cou d’écharpes. Il n’y a pas de moto-taxi et faire des courses en taxi coûtent cher car ils fonctionnent à la minuterie et payé en Euro, la monnaie en vigueur dans les Etats de l’union Européenne. Donc pour se déplacer moins cher, il faut prendre le métro. Le métro ! Que c’est ennuyant ! oui, ennuyant quand tu ne sais pas comment ça fonctionne. Mais quand tu la découvres, au fond, quand tu surmontes les premiers jours difficiles, Paris, tu la redécouvres. Surtout pour moi qui reviens après une vingtaine d’année d’absence. Toujours pas de poussières, mais de la pluie. Pas de sables qui tapissent les pieds, mais la tour Eiffel imposante, les voitures françaises et allemandes très présentent dans les trafics ou parfois de jolies moto bruyantes. Au delà de la ville développée, appelée aussi ville lumière, la mode, de l’histoire à travers des architectures, des sculptures…bref c’est une ville organisée.
Ce retour m’a offert l’occasion de la percevoir avec un regard d’adulte, d’africaine.
Durant cette brève période de la COY 11, j’ai pu rencontrer de belles personnes. Angela et Marilu Valente pour le tissage des bracelets Maya. Pendant ces genres de rencontre, vous rencontrez de nombreuses organisations, qui à travers leurs activités vous inspirent et ressuscitent les plus petits problèmes communs que rencontrent les femmes.
Pour moi venir à paris et participer à cette rencontre, était pour moi un moyen d’apprendre davantage de nouvelles stratégies nécessaires au développement de mon pays et y retourner pour l’appliquer efficacement. Pour moi c’est important.
L’événement a été une occasion de brassage culture, d’échange et de découverte.