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Femme au Tchad: Abderaman Kore parle de la femme Tchadienne

Ils étaient toujours présents à nos cotés; la première fois quand nous allions à l’école, le jour où nous apprenions à conduire ou à apprendre un métier. Présents pour nous défendre et épauler pendant les périodes dures, ils, se sont ces frères, ces pères, ces amis, ces maris, ces proches, brefs des hommes, qui, ce mois de mars est aussi le leur.

Trentenaire, Abdraman Kore Ahmat est blogueur, journaliste et défenseur des Droits Humains . Né dans la province du Bahr-El-Gazel, au Tchad, notre ambassadeur du vivre ensemble nous parle aujourd’hui de la femme et des enjeux pour son développement.

« La femme est de manière non négligeable un pilier de la société. Ce qui laisse entendre que la femme tchadienne est le pilier même du Tchad. En tant qu’actrice économique, vectrice de transmission des valeurs culturelles et familiales. Je m’aspire sur le modèle du dynamisme pour parler de la femme tchadienne. Exemple: ces femmes aux sacrifices sans faille.

L’on a l’habitude d’assimiler femme émancipée à femme indépendante. Cependant, dans un contexte social comme le nôtre, la femme émancipée est cette femme modèle, une mère, une sœur ou une épouse qui reconnaît ses droits et devoirs. Cette femme répond à ses obligations sociales ou sociétales et assume avec immense détermination sa responsabilité.

L’automatisation nécessite l’indépendance sous toutes ses formes. Ce qui suppose que la femme tchadienne a besoin d’une marge de confiance pour mener une lutte sans merci pour faire une quelconque activité afin de s’épanouir. Pour atteindre cette autonomisation, elle doit s’adonner aux activités.

La femme tchadienne nous fait valoir les bonnes valeurs qui de part son comportement et son esprit de combat nous rendent fiers. »

Photo et propos recuillis par Salma Khalil