N'Djamena, Tchad   art-creativie@artistetchadienne.org

“N’Djamena, Tchad” le livre qui nous raconte N’Djamena

Le mardi 11 janvier 2015 vers 11H30, à l’Institut Français du Tchad, artistes, ambassadeurs, journalistes, maire de la ville ainsi que d’autres invités sont venus assister à la remise des livres aux artistes photographes et écrivains ayant prit part à l’élaboration du livre N’Djamena Tchad. Il s’agit d’un travail collectif d’échange et de recherches autour d’un projet sur la ville N’Djamenoise. Un travail qui résulte de trois années de recherches collectives qui illustre l’urbanisation tchadienne ainsi que sa dimension spatiale au processus de mise en place des groupes sociaux et professionnels dans la ville.

Selon Innocent, artiste photographe, ce livre constitute un reservoir qui nous renseigne advantage sur la ville de N’Djamena et pour ceux qui cherche à mieux la connaitre, un document de référence.Pour Helga, sociologue allemande qui a prit part à la cérémonie et qui a récu un exemplaire du livre dédicacé par les artistes, il s’agit de l’un des plus beaux cadeau qu’elle a réçu!

APRES SON PASSAGE A BERLIN,

L’EXPOSITION PHOTO DU COLLECTIF TCHADIEN PHOTOCAMP
SERA PRESENTEE DU 18 MARS AU 10 AVRIL 2015 A L’INSTITUT FRANCAIS DU TCHAD

Une ville qui se donne à voir par morceau, comme elle a été faite.
Avant de devenir la capitale, N’Djaména s’appelait Fort Lamy et n’était qu’une base coloniale française avant de décider en faire la capitale qui s’est composée arbitrairement des migrations de tous les peuples des villages de la brousse. Un croisement d’identités parallèles, de cultures, de peuples qui ne se connaissaient pas.
Abdoulaye Barry n’a cessé d’observer cette mosaïque dont il s’est efforcé de donner une image à chacune des pièces du puzzle qui compose aujourd’hui la ville.
D’autres photographes se sont rassemblés autour de lui. Leur collectif s’appelle aujourd’hui Photocamp. Ils affirment ensemble ces regards croisés sur les contrastes d’une ville qui se donne à voir entre pauvreté et modernité, entre sable et goudron, potopoto (briques en terre) et béton, concessions et immeubles, intimité et cosmopolitisme, fragilité et orgueil.
Ils cherchent à traduire comment ces peuples rassemblés ici par la force des choses essaient de bâtir les imaginaires du destin de la Ville-Capitale.
Exposition réalisée dans le cadre des résidences croisées financées par l’ambassade d’Allemagne, le fonds social de développement, l’institut français et le fonds culturel franco-Allemand.

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LE LIVRE N’DJAMENA TCHAD Editions Créaphis

N’Djaména, capitale du Tchad, est montrée ici sous une forme plurielle et subjective. Ce livre témoigne, plus qu’il ne documente, de situations en s’attachant moins aux traces historiques qu’à un état des lieux contemporain. Ce n’est pas une monographie de cette ville anciennement nommée Fort-Lamy mais plutôt une expérience littéraire et photographique issue de résidences d’artistes produites par l’Institut français du Tchad.
La diversité des points de vue constitue une mosaïque de la ville en 2014 que le texte de l’écrivain tchadien Nimrod éclaire avec force. Le livre propose plusieurs entrées : parcours dans les quartiers, images de la vie quotidienne, gestes et savoir-faire, vision insolite de milieux sociaux contrastés, lieux habités, portraits d’habitants et regard décalé sur les institutions. La richesse et la légitimité de ce livre reposent sur l’engagement des auteurs tchadiens et européens pour tenter de saisir un peu N’Djaména.

LIVRE EN VENTE DEPUIS JANVIER 2015

P.G