N'Djamena, Tchad   art-creativie@artistetchadienne.org

Souar-Souar, quand le corps émerge une nouvelle forme d’expression artistique

Ce vendredi l’Institut Français du Tchad a choisi de nous présenter un spectacle hors du commun, en prélude du festival de danse Souar Souar, qui se déroulera en décembre. Un spectacle où des muscles ont prit place des voix et où le mouvement du corps noirs habillé de sueur et de lumières s’est substitué aux sonorités. Ces chorégraphies sont composées des travaux de danseurs africains. Parmi eux, il y a Ali Karembé de Mali qui a présenté sa performance intitulée « Balle perdues » et le camerounais Etundi Essomba Lucas Ethel qui a diffusé ses vibrations corporelles à travers sa pièce Woa.

Hormis leus créations personnelles, ces deux acteurs de la danse ont animé un atelier de danse qui s’est déroulé dans les locaux culturels de N’Djamena, en compagnie des jeunes parfois en situation précaire qu’ils encadrent. L’autre avantage se pose sur l’amélioration des niveaux des danseurs en herbe.

Alors que le premier s’interroge sur les multiples souffrances de l’humanité, le second évoque le deuil et la douleur.

Pour Yaya, le coordonnateur de ce Festival, cette séance de formation vient booster les cinq éditions à travers des pièces culturelles tchadiens en dansent mais en même temps pour offrir une opportunité de vendre.

La politique du genre, s’imbrique aussi dans le projet souar souar par le travail de récupération en partenariat avec les auberges en vue d’orienter les travailleuses de sex vers la danse, la photographie, la couture, etc. L’objectif est aussi de préparer la future génération qui doit prendre la relève des danseurs comme Yaya, Taigué, Hyacinthe et tous ceux qui ont marqué la danse tchadienne.

Cette Manifestation culturelle Souar souar est citée parmi les 100 meilleurs évènements du monde. Raison de plus pour les partenaires et sponsors, en l’occurrence l’Etat à travers les organes de tutelles, d’apporter leurs appuis à la culture du pays.