
Pendant les jours des fêtes, il est toujours impressionné par les photographes qui manœuvraient leur appareil. Et même si à l’époque, il était encore enfant, Idriss Mahamat Abdou ne s’était jamais sevré de cette passion qu’il a nourrit jusqu’aujourd’hui.
A l’heure où la photographie vit ses moments de révolution, libérée mais aussi facilitée et banalisée par les réseaux sociaux, des jeunes se sont saisit de cette opportunité pour simplement s’exprimer.Il est certes, évident que beaucoup de nos ainées, autrefois, crépitaient leur flash pour le compte des souvenirs et des cérémonies mais depuis la donne avait changé. On évolue vers des narrations qui varient de du photoreportage qui raconte un vécu à la photo artistique très expressive par ses extensions créatives qui frôlent parfois l’abstraction.
En photographie, souvent tout naît de la passion, parfois de l’influence de l’entourage ou du simple amour aux images. Et même si, vingt ans avant, on ne voyait les images que dans les journaux et Affiche aujourd’hui, tout est accessible sur la toile.
Présentation.
Je m’appelle Idriss Mahamat Abdou, je réside au quartier Diguel dans le 8ème arrondissement et je suis étudiant en première année.
J’appréciais beaucoup les rendus des photos et le moment où ont se voit sur le bout de papier brillant, une manière de se mirer autrement. Mais cela me galvanise aussi. Alors je m’exerçais. Les moments de convivialités familiaux et amicaux sont des occasion pour moi de réaliser des images et de m’améliorer surtout qu’il n’y pas d’école de photo au pays. Je surfe aussi sur Internet à la recherche du savoir et j’ai découvert des images des confrères tchadiens dont les vôtres. Le fait de recevoir des ‘j’aime » et des commentaires m’encourage énormément. Mais le plus important aussi est d’intégrer le cercle des hommes d’images tchadiens et voir international en vue de m’innover et trouver mon identification dans mes propres signatures.
Rêver à Diguel
Diguel, est mon nid. C’est là où je suis né et j’ y ai grandit. C’est aussi ma maison, ma famille, bref ma vie. Chaque rue, chaque pâtée de maison a son histoire et ses souvenirs. D’ailleurs son environnement a été idéal pour mon épanouissement. C’est un quartier animé par l’esprit de solidarité et un lien dynamique intergénérationnel et culturel. Un quartier comme tout autre qu’on trouve à N’Djamena.
J’ai toujours en esprit, ce rêve absolu, celui de me voir un jour parcourir le territoire entier, avec mon appareil photo. Aller à la rencontrer de toutes les cultures tchadiennes et pouvoir les partager avec le monde entier. Je suis heureux d’avoir pu me rendre dans la Sahara tchadien, chaude et très lumineuse, une région prisée mondialement pour ce beau paysage au décor très particulier. Quel photographe ne rêve t-il pas de se noyer au milieu d’une mer de sable d’où flottent des montagnes modelée et colossales à perte de vue ?
https://www.youtube.com/watch?v=b5VXmaq6yT8&t=2s