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Violences faites aux femmes: Leo encourage les tchadiennes à s’initier au self-defense

On le voit souvent dans son kimono de taekwondoïste. Mais en dehors des coups des pieds et de la spiritualité qu’il cultive, Leo est  un communicateur. L’un des tchadiens qui se sert du langage universel pour passer ses messages, sensibiliser et éduquer. Evidemment c’est un dessinateur mais aussi journaliste. Il est aussi l’un des hommes tchadiens qui encourage les femmes à s’investir dans les arts martiaux et particulièrement la discipline  de self-défense pour devenir les maîtresses de leurs propres sécurité et développer la confiance en soi.  Pour acquérir les bons reflexes et  mieux appréhender les situations d’éventuelle agression.
Bonjour, qui est Nadjilem Leonard.
Journaliste-Dessinateur, auteur réalisateur de bande dessinée, caricaturiste, Infographe, Maquettiste, et Manager. Né le 25 novembre 1973 à N’Djamena au quartier Moursal, au 6e arrondissement. Son paisible parcours scolaire a été sanctionné par l’obtention des Diplômes suivants : CEPT, BEPCT et BAC. En suite, Intervient les formations professionnelles qui se présente comme suit : Auteur réalisateur de bande dessinée et de caricature à N’Djamena au Tchad ; Formation sur les techniques de base de journalisme à N’Djamena ; gestion des entreprises de presse à Yaoundé au Cameroun ; Management général des organisations à N’Djamena et Maître de Taekwondo, art martial coréen, ceinture noire 2° DAN Nat et 2e DAN WT. Président-Fondateur de club Taekwondo Cobra Club (TCC) au Lycée Félix Eboué. Arbitre national et Président de la commission des arbitres régionaux de la ligue de Taekwondo de N’Djamena. Directeur de publication de premier et unique journal satirique le Miroir au Tchad, de 2013 jusqu’à présent.
Comment définissez vous la femme tchadienne ?
A mon emble avis, la femme tchadienne comme toute autre femme africaine, elle est une mère, épouse, sœur et fille aimante, travailleuse, honnête, ambitieuse et courageuse qui se voue à la tâche au quotidien pour le bien être de sa famille. Malgré certains us et coutumes qui empêche son épanouissement dans son ensemble et qui la relevée au second rang. A ton coutume de dire que, « la femme est faite pour les travaux ménagés et de procréer ». Mais pour moi, elle est aussi celle là qui veille sur sa famille en commençant par s’occuper de ses progénitures, de la maison et de son époux et de sur quoi, elle contribue activement aux bâtissent de la nation. Bref, elle est le pilier de sa famille en particulier et de la nation en général.
Quel est le modèle de la femme de vos aspirations ?
La modèle de mon aspiration de la femme tchadienne ou africaine que je peux présenter, s’était inévitablement celle qui a l’audace, travailleuse, gentille, aimante, courageuse et honnête. L’exemple de celle que j’ai choisi comme partenaire de vie, et que je vois le minimum en elle avant de la prendre comme épouse.
Quelle est votre vision de la femme émancipée ?
Le contexte actuel de l’émancipation de la femme tchadienne doit découler d’une ferme volonté de s’engager résolument dans le travail à tous les niveaux. Cependant, l’environnement socio-économique particulièrement difficile ces dernières années interpelle toute société à une prise de conscience du rôle important que joue la femme pour le développement. Celle-ci devrait être considérée comme un véritable agent de développement à part entière et c’est ce qui se fait sentir ses deux dernières décennies. Mais, ses derniers temps nous assistons impuissamment aux arnaques, voles à mains armées et assassinats des pauvres femmes qui se démêlent nuit et jour pour faire vivre leurs familles au vu et au su de tous. Et c’est vraiment regrettable, les conseils que je peux prodigués à l’endroit des femmes pour leurs défenses ou protections avant l’intervention des autorités compétentes en la matière. C’est très simple, elles doivent être solidaire les unes en vers les autres quand-t-il y a une agression venait de se produire contre l’une d’entre elles. Et celles qui ont apprises les arts martiaux doivent se retrouver enfin de s’organiser par quartier en mettant sur pieds un projet de formation « en selfs défenses pour toutes » aux volontaires.
Quels sont les conseils et les directives que vous souhaitez communiquer à la femme tchadienne pour qu’elle puisse s’épanouir dans la société ?
En deux mots, pour l’épanouissement de la femme tchadienne, elle doit avoir confiance en elle-même, osée de prendre des initiatives de créer et s’investir et soit convaincue de ce qu’elle entreprendre faire comme activité en vue d’atteindre l’objectif fixé. Le sport peut être une opportunité ou un élément déclencheur de l’émancipation de la femme dans son milieu de vie. Donc, en un mot, elle doit s’intéresser simplement au sport pour sa santé au quotidien.
Textes et photos : Salma Khalil