Femme tchadienne: Une valeur ajoutée aux actions en faveur du genre au Tchad
Pour moi, atterrir à Johannesburg, c’est fouler le sol au pays de Yvon Chaka ; l’artiste qui a monté les marche pour rejoindre U2 pour interpréter la vibrante chanson de Ben E. King, Stand by me ; la musicienne par qui j’ai entendu parler pour la première fois de la violence basée sur le genre, l’interprète du hits africain des années 80 I cry for freedom.
Si le Sud Afrique a enfanté cette icône réputée mondialement pour son engagement à la cause féminine, il est aussi à l’origine de cette cocktail énergétique positive dénommé AFWID, The African Women in Dialogues. Ce Forum n’est pas uniquement un carrefour de rencontre et de débat. C’est un champ où fleurisse des opportunités et en même temps un gisement de possibilité où la culture des idées les plus ingénieuses n’est pas exclue pour faire avancer les causes féminines dans le monde et en Afrique particulièrement.
Se rendre au chevet de la mémoire d’un peuple pour exprimer sa compassion et plonger dans son histoire est ce que le Tchad n’a pas loupé de faire.
La délégation tchadienne a visité le musée Mandela avant de faire le pèlerinage à Johannesburg, faisant des arrêts dans les lieux qui ont cristallisé l’histoire Sud Africaine sur font d’Apartheid et de tristesse. En visitant le lycée de Soweto, et le mémorial, la lecture faite, est celle d’un peuple qui ne doit jamais céder aux répressions et se rattacher solidement à ses racines ancestrales, car c’est exactement le lieu qui irrigue notre énergie combative en demeurant ce que nous sommes et ce que nous avons toujours été profondément. A la fin du forum, certaines ont accepté de répondre à nos questions.
BEREMADJI Marie –Jacques, exerçe dans l’aviation, spécialement à l’escale de l’Aéroport International Hassan Djamous comme Gestionnaire de Vol.
Ignorante ce qui m’attendais au forum j’avais hâte de savoir quelle aventure m’attendais sur place. J‘ai été agréablement heureuse de rencontrer toute l’Afrique en in seul lieu dans toute as diversité. Chacune des participante avec sa spécifié, ses problèmes, son expérience , sa joie de vivre et surtout la tolérance de chacune sans jugement juste l’humanisme et l’amour . En trois mots, cette nation est belle, chaleureuse, aimable
Grâce à Afwid j‘ai pu réaliser que j‘ai des potentiels entrepreneurial mais qui ont été boosté par le partage avec les différents rencontre avec les participants que j‘ai eu à rencontrer. Je suis revenu dans mon pays avec l’énergie de me réaliser afin de réaliser mon projet. Les contacts que j‘ai dans mon portefeuille permettra de m’aidera à arriver à bout car à seul nul ne peut avancer, ensemble en communauté c’est une force colossal. Mes projets axés sur l’agriculture, les veuves et les filles mères sont mes motivations principales.
Khadidja Toloumbaye est journaliste et spécialiste en Communication pour le développement (C4D), très portée sur la promotion de droits humains et des femmes, je travaille au quotidien avec les femmes et les couches défavorables pour le changement de comportement dans divers thématiques. Ma conviction : la prise en compte de la voix et la participation des femmes est fondamentale pour contribuer à un monde meilleur. Aussi, le patriarcat nous tire vers le bas et doit être remis en cause sérieusement.
AFWID a été pour moi un tournant pertinent dans mon engagement pour la lutte contre les idées, opinions et pratiques qui remettent en cause le rôle des femmes dans la construction d’un monde équilibré. Ma conviction et mon mental d’activiste se sont renforcé.
J’ai mené déjà des actions dans ce domaine telles que la création d’un magazine féminin, la participation à des journées spéciales pour la promotion des droits des femmes et en animant des conférences-débats… AFWID inspire les nouveaux sujets pour mes conférences débats à l’occasion de la semaine nationale de la Femme Tchadienne par exemple – et de partager aussi l’importance de la sérénité, de l’amour pour soi-même avant de s’engager pour changer l’autre. A cela s’ajoute la mise en route de la création de mon association (j’ai déjà le nom, le logo…) ; avec l’appui d’une mentor et la participation à tout projet collectif pour perpétrer « l’esprit AFWID ».
Au-delà du Forum, j’ai été vraiment touchée par l’’attitude et le comportement du staff de l’hôtel BIRTCHWOOD qui a accueilli l’évènement : disponibilité et sérénité. S’il faut trois mots pour qualifier ce pays, ce serait à travers les mots Développement avancé, Liberté et Peur
Mme Nessiel D. D. Perside – Praticienne de développement, 23 ans d’expérience avec des organisations internationales. Fondatrice et Présidente de AMEN, une Association engagée dans l’éducation et le développement de la petite enfance et de la jeunesse. Titulaire d’un Master en Développement du Leadership, sa passion est d’investir dans la jeunesse pour un avenir meilleur. Chercheuse sur la migration volontaire des mineurs au Tchad.
Ce qui m’a beaucoup impressionnée c’est l’harmonie qu’il y a eu dans l’organisation jusqu’au bout. Le forum va révolutionner mes projets : par l’intégration de la composante Construction de la paix, médiation et résolution des conflits.
AFWID m’a inspiré pour développer le réseautage, le soutien mutuel et l’unité des femmes et des organisations féministes en vue de grandes actions durables. Evoluer tout seul n’apporte pas des solutions efficaces et durables.
La fondatrice et promotrice du forum est animée d’un sens d’humilité qui s’associent parfaitement à l’inspiration, la vision et la détermination des organisatrices. L’intervention de Mme Linda nous a fait apprendre des qualités et des valeurs que les femmes doivent avoir pour influencer l’Afrique : la vision, la sérénité, la simplicité, le réalisme, l’intégrité et l’engagement, pour ne citer que celles-là. Diversité, beauté, influence sont les mots qui definissent cette société.
Mme Fakolné Padeu Dorothée est titulaire d’un DSTIC (Diplôme Supérieur des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication) obtenu à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) de Yaoundé au Cameroun, novembre 2006 avec une longue expérience dans le milieu de la communication et depuis Janvier 2019, Elle est en Master à l’Ecole Nationale d’Administration ENA /Tchad, option Diplomatie.
La lutte des femmes africaines pour la reconnaissance de leurs droits et places est de tout temps une lutte quotidienne pour moi. Ma profession est d’une grande aide dans ce sens. AFWID vient booster mon envie d’aller de l’avant dans cette lutte. J’ai pu mesurer à la suite de ce forum, le rôle de changement que je peux jouer pour renverser la tendance. Dans l’exécution de mes projets, en plus du pouvoir de communication, un autre outil m’est offert. Il s’agit d’un travail assez silencieux mais très performant, celui de la diplomatie. J’étais très touchée par la présence massive des femmes vivant avec handicap. Ce sont des personnes marginalisées dans nos sociétés africaines. Leur présence à cette rencontre indique qu’il ya du changement dans la perception de la personne handicapée surtout handicapée femme.
