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Culture au Tchad: Fetcoum, chapitre 2

Comme pour annoncer un nouveau chapitre au monde du spectacle tchadien, l’image d’un édifice blanc, imposant émergeant d’une obscurité étoilée et soumis aux puissants projecteurs a servit d’affiche pour communiquer l’évènement cinématographique tchadien devenu incontournable, FETCOUM.

FETCOUM entame donc son deuxième chapitre qui a réuni de nombreux représentants du cinéma international au pays des Sao ainsi que des activités culturelles très variées. Au centre de cette organisation Mme Aché Ahmat Moustapha, initiatrice, réalisatrice et communicatrice entourée de ses fidèles sponsors mais aussi de nombreux artistes comme Aleva, Achille, Nasta, et Oumar Defunzu qui s’est exprimé en direct sur la page facebook de FETCOUM devant une salle de Hilton pleine et très chaleureuse. Une courte vidéo qui en dit long sur l’engouement que suscite le cinéma aujourd’hui.

Le Tchad, la suisse, le Niger, le Rwanda, le Gabon, le Burkina ainsi que d’autres nations figurent parmi les convives qui ont pris part énergiquement aux déroulement du festival du 04 au 08 octobre 2019.

Colloques, prestations chorégraphiques et musicales, projections, compétitions, ateliers et des actions humanitaires ont progressivement marqué l’évènement qui était presque relayé et partagé par les fans sur les réseaux sociaux. Internet, un outil fondamental de l’innovation du cinéma qui n’a pas échappé à l’équipe du Festival Tchadien des Courts Métrages (FETCOUM) qui a su intégrer dans l’un de ses colloques intitulés « Cinéma et Développement de la culture de l’Innovation ». Des échanges appuyées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et animées par Aché Ahmat Moustapha/coelo, Directrice de FETCOUM, Salim Azizz Assani, co-fondateur de WenakLabs, Jean Roké Patoudem, producteur camerounais, Serge Ndjekouneyom du PNUD et Hugues Diaz, directeur de la cinématographie du Sénégal.

Ce débat complète les précédents qui se sont tous penchés sur des questions pertinentes qui caractérisent les problèmes du cinéma en apportant aussi des réponses précises et concrètent au public présent.

Le Festival a reçu le soutien de l’Institution public particulièrement celui de Madame Madeleine Alingué, Ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat présente au Festival et les échanges avec nos festivaliers. 

A l’Institut Français du Tchad (IFT), plusieurs Projections des films en compétition selon les catégories (Nationaux et Internationaux avaient été projetés) On note aussi parmi lesquels le réalisateur rwandais, Joël Karekezi, réalisateur de « la miséricorde de la jungle » qui a gagné l’étalon d’or cette même année.

Mariam Hunwanu, comédienne tchadienne a reçu le prix d’honneur.
Abdou Gnigue pour le film TIMIS du Sénégal a reçu Prix meilleur film international ; Alio Hachim pour le film BAI BAI du Tchad a quant à été couronné par le Prix du meilleur film Smart ; le Prix du meilleur film national a été remis à Guelbi Emmanuel de nationalité tchadienne pour son film intitulé « 1er Octobre  »


Pour encourages les futurs scénaristes et réalisateurs du Tchad, principalement les sélectionnés du concours relatif à l’« Appel à scenario sur l’extrémisme violent au Tchad » le jury a offert  des formations en écritures cinématographiques de qualité en les invitant en même temps à lire et regarder attentivement des films en vue de maitriser les langages cinématographiques et se préparer à de novelles perspectives mondiales qui concerne ce métier.